"Des rassemblements pour exprimer les difficultés des salariés"
Ce 1er Mai démontre que les syndicats ont "une base de mobilisation importante" en attendant le projet gouvernemental sur la réforme des retraites.
« Certes la mobilisation est un peu moins importante que l'année dernière » mais « plus importante que lors les 1er Mai traditionnels » reconnaissait François Chérèque en tête du cortège parisien.
Mais selon lui, « il ne faut jamais faire du 1er Mai un test social, le 1er Mai a toujours été une journée de rassemblement pour exprimer les difficultés du jour », à savoir les effets de crise que les salariés continuent de subir. La CFDT compte bien revenir sur ce sujet lors du Sommet social qui se teindra à l’Elysée le 10 mai.
Dans un contexte aussi difficile pour les salariés, le secrétaire général de la CFDT, relève tout de même que les quelque 300 000 manifestants présents partout en France démontrent que les syndicats ont « une base de mobilisation importante ». D’autant plus que certaines organisations syndicales, notamment FO, avaient décidées de se dissocier des cortèges intersyndicaux. Pour François Chérèque, « ceux qui ont décidé de faire route à part ont tort car cela affaiblit le mouvement social et portent une responsabilité dans les difficultés du moment et de demain ».
En attendant le texte gouvernemental sur les retraites
Concernant les retraites, « les salariés n'ont pas une seule ligne écrite du projet de réforme du gouvernement », rappelle François Chérèque, ce qui limite forcément l’ampleur de la mobilisation. Mais, ajoute-t-il, « quand le gouvernement aura dit quel est son projet, on sera en mesure, dans l'unité, de mobiliser si le projet ne va pas dans le bon sens ».
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