jeudi 19 juin 2014

« harcèlement moral » et « mise au placard » , puis la généralisation "idiote?" par un chef de service d'une situation qu'il a sûrement durement vécue , comme nous en connaissons à MPM et contre quoi la section CFDT lutte sans relache .Voilà à quoi mène l'inertie -et parfois la connivence - de la hiérarchie des administrations devant ce phénomène ...puis la stupidité des sanctions contre la liberté d'expression individuelle !.La réponse doit être une prise en compte plus sérieuse des situations de placardisation de certains agents dans les administrations !

L’auteur du pamphlet « Abruti de fonctionnaire » à nouveau mis à pied

Publié le 18/06/2014 • Par avec l'AFP • dans : RégionsToute l'actu RH
Un salarié de la mairie de Pontault-Combault (Seine-et-Marne), sanctionné en février 2013 après la publication d'un pamphlet sur la fonction publique, "Abruti de fonctionnaire", va écoper d'une nouvelle mise à pied d'un an, a-t-on appris mardi 17 juin.

Un conseil de discipline a examiné son cas lundi et décidé de cette mise à pied, qui doit toutefois encore être formellement actée par un arrêté de la maire PS, Monique Delessard, a-t-on précisé en mairie.
La municipalité reproche à ce fonctionnaire, Jérôme Morin, d’avoir violé à nouveau son obligation de réserve en rééditant début 2014 son livre sous un nouveau titre, « On ne réveille pas un fonctionnaire qui dort ». L’auteur assure pourtant avoir « entièrement sécurisé le livre » dans sa nouvelle édition « pour qu’il ne soit pas attaquable en justice ».
La première édition du pamphlet « Abruti de fonctionnaire », qui s’est vendue selon M. Morin à plus de 5.000 exemplaires, remonte à 2011. Il écrivait alors sous le pseudonyme d’Henri Rouant-Pleuret et le nom de la municipalité visée était déjà masqué.
Il n’avait été mis à pied qu’en février 2013, avec suspension de son salaire, pour 18 mois dont 6 mois avec sursis, après la parution d’un article de presse faisant le lien avec la ville de Pontault-Combault. La sanction avait été prolongée de 4 mois, avec versement du salaire, en février 2014.
Il a aussi été mis en examen, une procédure automatique en matière de diffamation, après une plainte contre X de la mairie.
La nouvelle édition, « On ne réveille pas un fonctionnaire qui dort », est publiée sous le vrai nom de cet ancien chef de service, qui qualifie son récit de « témoignage romancé », un exutoire pour « éviter de déprimer ou de se suicider » après plusieurs années de « harcèlement moral » et une « mise au placard ».
Au cours du conseil de discipline de lundi, la mairie a également reproché à M. Morin d’avoir recouru au « chantage » pour obtenir un nouveau poste, et d’avoir « mis en difficulté » la ville sur son blog et des tracts pendant la campagne des municipales.
Dans une autre affaire, une employée au conseil régional d’Aquitaine, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, s’était vu infliger en août 2010 dix mois d’exclusion, dont six avec sursis, pour le même motif après la publication en 2010 de son ouvrage « Absolument dé-bor-dée! », un pamphlet sur la fonction publique qui s’était vendu à 400.000 exemplaires.

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