jeudi 24 février 2011

ENCORE LES EBOUEURS MARSEILLAIS

Vendredi 26 février 2011

Bonjour à vous amis lecteurs,

Sur la "Pravda locale" ce matin, on pouvait lire, que le conflit s'était arrêté car les discussions entre employés et employeur, avaient abouti à une forme d'accord acceptable pour les deux parties...(si j'ai bien compris). Nous continuerons à rechercher des infos sur le sujet.

RADIO-STAR, également, a interviewé les salariés de la société "Derichebourg":

Le résultat de cet entretien vous sera communiqué.

Publié le mardi 22 février 2011 à 16H00

laprovence.fr rédige ce document:

Grève des éboueurs à Marseille : la menace se précise


Les agents de Derichebourg (16e ) sont décidés

Les agents de Derichebourg (16e ) sont décidés "à se battre" pour que leurs revendications aboutissent.

Photo Guillaume Ruoppolo

Les peintres, la plaisance, le chichi frégi : voilà des thèmes qui alimentent bien des conversations à l'Estaque. À partir de demain, pourrait s'en ajouter un nouveau : les poubelles ! Ou plutôt la grève des éboueurs de la société Derichebourg qui est chargée du ramassage des ordures ménagères dans le 16e arrondissement (ainsi que le 3e, pas touché). Six mois après le dur conflit, dû à la réforme des retraites, un nouveau bras de fer va s'engager au-dessus des poubelles à partir de demain matin.

De quoi s'agit-il ? Primes, effectifs, avantages acquis : tous les ingrédients qui font un bon gros conflit, comme Marseille en connaît tous les six mois. À l'intersyndicale de Derichebourg, on explique : "Il y a deux gros points où ça bloque: les jours fériés et les primes. En ce qui concerne les jours fériés, ils sont désormais chômés alors qu'avant, on travaillait. Conséquence : les agents perdent de l'argent, environ 1000€ par an. C'est inadmissible. On veut au moins un jour férié payé par mois. D'autres sociétés privées l'ont obtenu. Pas nous. On n'arrête pas de nous dire qu'il faut que la ville soit propre mais imaginez le 14 juillet. Dans quel état sera notre secteur sachant qu'on ne travaillera pas ? En ce qui concerne les primes, certains agents en avaient obtenu quand ils travaillaient sous la direction de la Polyurbaine. D'autres ne l'ont pas. Ce qui veut dire, par exemple, que deux rippers, qui font le même boulot, ne touchent pas le même salaire. Il y a près de 130 € de différence."

D'une manière générale, les agents de Derichebourg estiment que leur contrat ne correspond pas à ce qu'ils attendaient. "On a encore essayé de négocier avec la direction ce matin (Ndlr: hier pour nos lecteurs) mais il n'y a eu aucune avancée. Les agents sont remontés. le mouvement pourrait être très dur." L'effectif complet (70 agents) pourrait se mettre en grève. La direction réussira-t-elle à désamorcer le mouvement ? Hier, elle était injoignable.

Jean-Jacques FIORITO

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