mardi 17 février 2015

Dialogue social : après la négociation, le temps de la loi

publié le 16/02/2015 à 12H15 par Aurélie Seigne
image
À la suite de l’échec de la négociation sur la dialogue social, le Premier ministre reçoit les partenaires sociaux, le 19 février, pour clarifier le processus qui conduira à une loi.
Quelles seront les suites données à la négociation sur la modernisation du dialogue social après l’échec de la séance conclusive du 22 janvier dernier ? Au terme d’une série de rencontres bilatérales du ministre du Travail, François Rebsamen, avec les organisations syndicales et patronales représentatives (ainsi que l’Unsa, à sa demande), le Premier ministre, Manuel Valls, recevra les partenaires sociaux le 19 février à Matignon pour clarifier les étapes de la future loi.

Ce que la CFDT revendique

Négociation sur le dialogue social : "Le dossier n'est pas clos"

CFDT

par CFDT

http://www.dailymotion.com/video/x2fdlkn_negociation-sur-le-dialogue-social-le-dossier-n-est-pas-clos_news 


Marylise Léon, la cheffe de file de la CFDT lors de la négociation
Dans ce processus, la CFDT pousse les revendications qu’elle a portées tout au long de la négociation pour améliorer la qualité et l’efficacité du dialogue social. À commencer par la représentation des salariés des TPE (entreprises de moins de 11 salariés). La CFDT défend également une organisation plus cohérente de l’information-consultation, autour de trois temps correspondant à la vie réelle des entreprises. Pas question, en revanche, d’une instance unique dans la loi ou d’une quelconque remise en cause des droits et prérogatives essentiels des instances représentatives du personnel. La CFDT propose qu’une organisation différente des IRP puisse être expérimentée par accord majoritaire à durée déterminée. D’autres éléments avaient été obtenus durant la négociation, comme l’annualisation et la mutualisation des moyens, une partie pouvant être consacrée aux liens à l’organisation syndicale. La CFDT veut aussi améliorer la participation des salariés au conseil d’administration en abaissant le seuil de présence de 5 000 à 1 000, mais surtout en empêchant les contournements de la loi de sécurisation de l’emploi en la matière. Enfin, la protection de tous les représentants du personnel, dans et en dehors de l’entreprise, et la reconnaissance des parcours militants sont au cœur des revendications CFDT.

Aucun commentaire: