dimanche 1 mai 2016

Pour un 1er mai 2016 solidaire " Nous allons continuer à nous battre pour améliorer cette loi Travail dans le débat parlementaire " . "Je regrette qu'on ne soit pas capables d'être unis syndicalement pour être pour quelque chose" a dit Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT



Le débat sur la réforme du Code du travail doit désormais se ... "Nous allons continuer à nous battre pour améliorer cette ... "Je regrette qu'on ne soit pas capables d'être unis ...Plus d'actualités pour "BFM TV Nous allons continuer à nous battre pour améliorer cette loi Travail dans le débat parlementaire", a dit Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur BFM TV. "Je regrette qu'on ne soit pas capables d'être unis syndicalement pour être pour quelque chose", a-t-il ajouté."

[VIDÉO] “Relevons le débat public en mettant les vrais choix sur la table”

publié le 02/05/2016 à 11H31 par CFDT
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Invité d’Europe 1 le 2 mai 2016, Laurent Berger a appelé à cesser les caricatures et à ‟relever le débat public en mettant les vrais choix sur la table”. A ce titre, le secrétaire général de la CFDT a souligné que le projet de loi Travail, ‟sur lequel on dit tout et n'importe quoi, permet plus de dialogue social dans les entreprises et les branches, et des droits attachés aux personnes et renforcés pour les moins qualifiés”.


Pour un 1er mai solidaire

Le 1ER mai est une journée de solidarité internationale envers tous les travailleurs. Pour la CFDT, c’est le bon moment pour engager une réflexion collective sur la question des réfugiés.  Avec trois autres organisations syndicales (la FAGE, l’UNSA et la CFTC), nous avons décidé d’y consacrer une table ronde ce dimanche 1er mai.
La CFDT porte des valeurs d’humanisme et de solidarité qui la conduisent à affirmer un devoir d’accueil et d’aide, envers des personnes qui fuient leur pays en guerre et risquent leur vie pour trouver une protection en Europe.
Pour autant, il ne s’agit pas de balayer les difficultés d’un revers de main. La « crise des réfugiés » pose un défi majeur à nos sociétés, et elle suscite des inquiétudes  chez une partie de la population.
Pour y faire face, et être à la hauteur de nos responsabilités, chacun doit s’impliquer et coopérer : gouvernements, Union européenne, acteurs de la société civile, citoyens…
Le mouvement syndical à un grand rôle à jouer dans l’intégration des migrants sur  les lieux de travail. Ces travailleurs sont souvent vulnérables, exposés aux risques d’exploitation et de discrimination. L’égalité de traitement avec les travailleurs locaux est la première de nos revendications. Nous réclamons aussi qu’ils aient accès à des emplois de qualité, à des cours de langue, de la formation, de bonnes conditions de logements…bref à l’ensemble des services et droits sociaux nécessaires à leur intégration dans la société. La CFDT s’y engage, dans les entreprises et sur les territoires : en Ile-de-France par exemple, nous sommes en partenariat avec France Terre d’Asile ; à Calais nos équipes travaillent à des solutions pour que les salariés, les habitants et les migrants vivent ensemble dans les meilleures conditions.
C’est au niveau de l’Europe que la prise en charge des réfugiés trouvera une solution globale. La CFDT soutien les revendications de la Confédération européenne des syndicats, pour une réelle politique européenne d’asile, et pour que tous les États membres de l’UE fassent preuve de solidarité dans l’accueil des réfugiés.
Force est de constater que nous en sommes encore loin. Les gouvernements européens préfèrent fermer leurs portes et regarder ailleurs, sensibles aux pressions de minorités xénophobes. La France ne brille pas par l’ampleur de son engagement et par les conditions dans lesquelles elle accueille les migrants. Pourtant, certains de nos dirigeants se permettent de faire la leçon à l’Allemagne…
L’accord récent avec la Turquie est un troc honteux et l’Union européenne, en l’acceptant, a tourné le dos à ses valeurs et à son histoire. Les  effets prévisibles de cet accord sont déjà visibles: les migrants, loin de renoncer à leurs projets, n’ont pas d’autre choix que de contourner les routes désormais barrées côté turc, ce qui rend leur périple encore plus dangereux.
Faire face à l’arrivée massive de réfugiés n’a rien d’insurmontable. Si nous parvenons à accueillir et à intégrer ces populations, nos sociétés s’en trouveront enrichies et davantage soudées.
Bonne fête des travailleurs à toutes et à tous.


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