mercredi 12 février 2014

Laurent BERGER Secrétaire Général de la CFDT :"Notre priorité , c'est l'EMPLOI ! le patronat doit s’engager au sujet du pacte , car la responsabilité, c’est de l’engagement. » Les contreparties devront donc se traduire en termes de maintien et créations d’emplois, de développement de l’apprentissage, de renforcement de l’alternance, d’insertion des jeunes, d’accélération des négociations sur les contrats de génération, d’ouverture de négociations sur l’organisation du travail dans les entreprises. La CFDT plaide également pour l’ouverture de négociations dans les branches professionnelles sur les classifications, en lien avec l’Ani Formation professionnelle et articulées à une révision des grilles de salaires


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Pacte de responsabilité : la CFDT pose ses conditions

PUBLIÉ LE 12/02/2014 À 09H04par Aurélie Seigne
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Discuter sans attendre des contreparties au pacte de responsabilité. Le secrétaire général de la CFDT a réitéré sa demande, le 11 février, que le patronat s’engage en contrepartie des allègements de cotisations promis par le président de la République.
Pour la CFDT, ce pacte peut permettre de relever le double défi de la lutte contre le chômage et de l’investissement dans le modèle productif et social de demain.
Priorité à l’emploi
« Notre priorité, c’est l’emploi, a rappelé Laurent Berger, et le patronat doit s’engager à ce sujet, car la responsabilité, c’est de l’engagement. » Les contreparties devront donc se traduire en termes de maintien et créations d’emplois, de développement de l’apprentissage, de renforcement de l’alternance, d’insertion des jeunes, d’accélération des négociations sur les contrats de génération, d’ouverture de négociations sur l’organisation du travail dans les entreprises. La CFDT plaide également pour l’ouverture de négociations dans les branches professionnelles sur les classifications, en lien avec l’Ani Formation professionnelle et articulées à une révision des grilles de salaires. Un des enjeux consistera à vérifier que les engagements sont bien tenus au fur et à mesure que les allègements de cotisations sont mis en œuvre.
Enfin, Laurent Berger a souligné que la baisse des dépenses publiques à hauteur de 50 milliards d’euros, annoncée par le président de la République, ne pourrait pas se faire au détriment du pouvoir d’achat des agents publics, du niveau de protection sociale et de la qualité du service public.

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