lundi 4 mai 2015

La Redoute Wattrelos :La signature par la CFDT du plan social actant la cession de la Redoute à Nathalie Balla et Éric Courteille aura sans doute permis d’éviter un dépôt de bilan pur et simple de l’entreprise de vente à distance par Kering. Mais elle coûte cher au syndicat. Les désormais 18 anciens CFDT ne comptent pas rester les bras ballants. « On ne perd rien du tout au contraire, assure Nora Miloudi, on va rejoindre un autre syndicat pour continuer la lutte ! » Sans préciser lequel. Pour le moment, la chose qui les inquiète le plus, « c’est qu’on n’a pas pu signer le protocole de fin de grève. Du coup, on ne sait pas si nos syndiqués vont être remboursés pour leurs heures de grève. »


La Redoute : à Wattrelos, démission massive des élus CFDT après la signature du plan social


Publié le
MAXIME MASCOLI

Lundi matin, une majeure partie des syndicalistes de la CFDT de La Redoute ont rendu leur carte en signe de protestation contre la signature du plan social par leur délégué central, Jean-Claude Blanquart.



Lundi matin, 18 élus syndicaux CFDT ont brûlé leurs cartes devant les locaux de La Redoute avec le soutien de nombreux employés syndiqués.


La signature par la CFDT du plan social actant la cession de la Redoute à Nathalie Balla et Éric Courteille aura sans doute permis d’éviter un dépôt de bilan pur et simple de l’entreprise de vente à distance par Kering. Mais elle coûte cher au syndicat.
Ce lundi matin, les trois-quarts des élus syndicaux, 18 sur 24, du site de la Martinoire à Wattrelos ont rendu – brûlé plus exactement – leur carte pour marquer leur opposition à cette signature qui condamne 1178 emplois. « La fédération, que nous n’avions jamais vue avant, est venue le 20 mars pour consulter les syndiqués sur la marche à suivre. On a voté majoritairement contre et finalement, ça a été signé quand même », éructe Jean Dejonckere, désormais ex-CFDT.
Une décision globalement bien comprise par les syndiqués. « Ils étaient 150 lors de notre assemblée ce matin et ils nous ont soutenus », assure Nora Miloudi, secrétaire du CE, qui prédit « de nombreuses défections pour la CFDT de La Redoute ». Le syndicat majoritaire (35 % des voix) pourrait ne plus l’être à l’avenir. Une décision qui n’inquiète pas outre mesure Pascal Cateau, à la fédération régionale du syndicat. « On assume la signature de l’accord qui a sauvé La Redoute », assure-t-il. Quant à savoir s’il craint un effet boule de neige, il botte en touche : « On fera le compte des syndiqués au moment venu.
Les désormais 18 anciens CFDT ne comptent pas rester les bras ballants. « On ne perd rien du tout au contraire, assure Nora Miloudi, on va rejoindre un autre syndicat pour continuer la lutte ! » Sans préciser lequel. Pour le moment, la chose qui les inquiète le plus, « c’est qu’on n’a pas pu signer le protocole de fin de grève. Du coup, on ne sait pas si nos syndiqués vont être remboursés pour leurs heures de grève. »
Cet article vous a intéressé ? Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :
CFDT - e-commerce - Emploi - La Redoute - Plan social - Roubaix - Syndicats - Wattrelos



Aucun commentaire: