jeudi 2 janvier 2014

48ème congrès confédéral CFDT Le Bureau national a décidé de tenir notre 48ème congrès confédéral et notre 2ème Ecocongrès du 2 juin au 6 juin 2014 au Palais des congrès du Parc Chanot à Marseille.






 Début Lundi, 2 Juin 2014 Fin Vendredi, 6 Juin 2014

Le Bureau national a décidé de tenir notre 48ème congrès confédéral et  notre 2ème Ecocongrès du 2 juin au 6 juin 2014 au Palais des congrès du Parc Chanot à Marseille.


Le point de vue du monde.fr sur la congrès CFDT :

La CFDT va faire une toilette de printemps pour ses 50 ans

La CFDT, née d'une transformation de la CFTC en novembre 1964, va profiter de son 50e anniversaire pour réviser ses tables de la loi. Lors de son prochain congrès, du 2 au 6 juin 2014 à Marseille, elle va toiletter sa déclaration de principes restée inchangée depuis 1964. Le congrès de Marseille sera une bonne occasion puisqu'il sera dépourvu d'enjeux sur la direction de la centrale. Si la commission exécutive - le gouvernement de la CFDT - devrait être profondément renouvelée, Laurent Berger, élu entre deux congrès le 28 novembre 2012, est assuré de rester en place.
Depuis 1964, les statuts de la confédération ont été modifiés plusieurs fois, sur des sujets comme la représentation des retraités, la mixité des instances dirigeantes, la périodicité entre deux congrès, portée de trois à quatre ans, ou encore la possibilité de tenir une assemblée générale entre deux congrès. Mais le texte sacré, la déclaration de principes de 1964, n'a jamais été retouché. En novembre 1988, au congrès de Strasbourg, qui avait vu Jean Kaspar succéder à Edmond Maire, la CFDT avait abandonné, au terme d'un débat animé, la référence au "socialisme autogestionnaire" - pour marquer son refus de toute "identification partisane" avec le Parti socialiste - mais ce concept n'ayant jamais figuré dans les statuts, il s'agissait essentiellement de modifier son projet syndical et ses orientations, dans la logique du "recentrage" amorcé en 1978.
Adoptée en novembre 1964, lorsque à l'issue d'un congrès extraordinaire, la CFTC avait décidé, à une majorité de 70 %, de se transformer en CFDT - une partie de la minorité choisissant de "maintenir" la CFTC -, la déclaration de principes (préambule et article premier des statuts)  avait donné lieu à des affrontements entre les jusqu'au-boutistes de la déconfessionnalisation qui voulaient gommer toute référence, même allusive, à la doctrine sociale de l'Eglise catholique, sur laquelle la CFTC s'était fondée, et ceux qui acceptaient de prendre en compte "l'humanisme chrétien". Ces dernier avaient obtenu gain de cause et le préambule définissant les principes de cette "grande centrale démocratique" affirmait: "Soulignant les apports des différentes formes d'humanisme, dont l'humanisme chrétien, à la définition des exigences fondamentales de la personne humaine et de sa place dans la société, elle entend développer son action en restant fidèle à un syndicalisme idéologique fondé sur ces exigences qui demeurent les siennes."
Laurent Berger va donc oser ce qu'aucun de ses cinq prédécesseurs n'a fait : procéder à une toilette de printemps de sa déclaration de principes. Les textes préparatoires au congrès de Marseille sont encore en cours de rédaction mais plusieurs points de la déclaration de principes devraient faire l'objet d'une réécriture, voire pour certains d'une suppression. Il en est ainsi de l'apport de "l'humanisme chrétien", de la notion (assez obscure) de "syndicalisme idéologique", de l'idée de réaliser "un contrôle démocratique du pouvoir économique et politique" ou de sa volonté de combattre "toutes les formes de capitalisme et de totalitarisme". Sans reprendre forcément la formulation actuelle - "elle entend dans son action susciter chez les travailleurs une prise de conscience des conditions de leur émancipation" -, elle devrait insister sur sa volonté de mettre en avant cette valeur d'"émancipation" et d’œuvrer, au delà de l'objectif actuel de "construction d'une société démocratique",  pour une une transformation sociale.
A l'heure où sa petite sœur maintenue, la CFTC, avec laquelle les relations sont plus qu'apaisées, place au fronton de ses priorités la défense de la famille, il sera intéressant d'observer si elle conserve telle quelle cette phrase du préambule : "Tout homme a le droit de diriger sa vie, de développer sa personnalité au sein des divers groupes et des communautés naturelles dont la première est la famille." Une toilette de printemps qui promet des débats passionnés au cœur de la cité phocéenn

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