jeudi 16 avril 2015

Inet : le projet de «grande école du service public local» enfin sur les rails


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© F. Calcavechia
Adopté à l'unanimité par le conseil d'administration du CNFPT le 15 avril, à l'exception de la voix de la CGT, le projet de l'Inet pour les cinq ans à venir s'appuie sur 50 orientations et sept axes stratégiques.
 
Clouant le bec -définitivement ?- aux partisans d’une fusion de l’Ena et de l’Inet, le président du CNFPT, François Deluga, s’est félicité de l’adoption par le conseil d’administration du 15 avril, à l’unanimité des voix sauf la CGT,  du projet de l’Inet pour les cinq ans à venir. Destiné à faire de l’Institut national des études territoriales, « la grande école du service public local », ce projet est l’aboutissement d’une réflexion de plus d’un an et demi.
«Ce nouveau projet s’est appuyé sur une démarche de consultations à laquelle ont participé près de 500 personnes, des associations professionnelles de cadres aux cabinets de recrutements en passant par les syndicats, les associations d’élus, les élèves et intervenants de l’Inet ou encore les DGS de grandes collectivités» précise Vincent Potier, directeur général du CNFPT.

50 orientations et sept axes stratégiques

A travers 50 orientations déclinées en sept grands axes stratégiques, l’objectif affiché de l’Inet est avant tout de «porter le sens et les valeurs de l’action publique». Plus concrètement, il s’agira d’adapter les modèles pédagogiques à l’évolution des compétences des cadres supérieurs territoriaux, en valorisant avant tout l’intelligence collective «Pour le concours d’administrateur, détaille Véronique Robitaillie, directrice adjointe du CNFPT et directrice de l’Inet, nous avons ainsi le projet de faire évoluer les épreuves en actualisant notamment les contenus au regard des politiques publiques locales et en introduisant une nouvelle approche de l’épreuve du grand oral. Par ailleurs, si notre objectif est atteint en matière de parité des profils des lauréats, il n’en est pas de même pour la diversité.»

Nouveaux locaux en 2016

«Notre volonté est également de partager davantage avec les autres fonction publiques, souligne François Deluga. Nous allons ainsi travailler en meilleure cohérence avec l’Ena et développer la coopération avec l’EHESP à Rennes et les écoles d’ingénieurs de l’Etat comme AgroParistech et PontsParistech.» Souffrant d’un déficit de notoriété, l’Inet, créé en 1996 et basé à Strasbourg, entend s’ouvrir davantage à l’Europe et à l’international. Les nouveaux locaux, aménagés à l’été 2016 au sein de l’Eurométropole, devraient favoriser cette ouverture.
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