mardi 21 avril 2015

Concours d’administrateur et d’ingénieur en chef :"épreuve collective de mise en situation permettant d’apprécier les aptitudes comportementales et relationnelles du candidat" .What is...?


Concours d’administrateur et d’ingénieur en chef : le projet d’épreuve collective passe mal

Publié le • Par • dans : France, Toute l'actu RH
Le Conseil supérieur de la FPT commence à plancher sur plusieurs projets de texte visant à réformer les concours d'administrateurs et d'ingénieurs en chef qui devraient être examinés en séance plénière le 1er juillet. Les membres du groupe de travail sur les concours ont pu exprimer leur inquiétude sur le projet « d'épreuve collective de mise en situation permettant d’apprécier les aptitudes comportementales et relationnelles du candidat », qui concerne les deux cadres d'emplois, lors d'une réunion le 16 avril.
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Le Conseil supérieur de la FPT (CSFPT) travaille sur la réforme des concours d’administrateurs et d’ingénieurs en chef, et devrait examiner en séance plénière le 1er juillet les différentes pistes. Lors d’une réunion le 16 avril, les membres du groupe de travail sur les concours se sont inquiétés du projet « d’épreuve collective de mise en situation permettant d’apprécier les aptitudes comportementales et relationnelles du candidat », qui concerne les deux cadres d’emplois.
Pour Didier Pirot (FO), ce « jeu de rôles » que constitue le projet de nouvelle épreuve collective de mise en situation, pour les futurs administrateurs et ingénieurs, est très problématique car il met en compétition les candidats pour une épreuve importante (coefficient 3). Il aurait en outre « davantage sa place dans le cadre de la formation que du concours ». Claudie Coste (Unsa) soulève également plusieurs questions, restées sans réponse pour l’instant : comment les rôles seront-ils attribués ? La note sera-t-elle collective ?

Problème de confidentialité ?

La direction générale des collectivités locales (DGCL) a en outre indiqué lors de cette réunion qu’un groupe de candidats pourrait en observer un autre lors de cette épreuve, alors que « par définition les concours sont confidentiels », s’alarme Claude Coste.
Avec cette nouvelle épreuve, il pourrait de plus s’agir de poser les premiers jalons d’une correspondance avec l’ENA, dont le concours prévoit une telle épreuve de mise en situation collective. « Mais nous n’avons pas de retour concernant cette nouveauté mise en place cette année », note Didier Pirot.

Plus en phase avec la réalité

Les deux représentants syndicaux saluent toutefois une simplification bienvenue. L’épreuve de composition des trois concours d’administrateur « portant sur l’évolution générale politique, économique et sociale du monde ainsi que sur le mouvement des idées depuis le milieu du XVIIIe siècle » serait remplacée par une composition « portant sur une question de la société contemporaine ».
« Le concours d’administrateur semble prendre davantage en compte les préoccupations et les réalités des administrateurs, salue Didier Pirot. Des préconisations qui figuraient dans les rapports « Concours et examens professionnels de la fonction publique territoriale. Bilan et perspectives » de la formation spécialisée n° 2 du CSFPT, présenté par Isabelle Belotti (FO) en 2010, et « Quels cadres dirigeants pour relever les défis de la République décentralisée », de Philippe Laurent, élaboré en 2009. »

Moins de langues

A noter : le nombre de langues étrangères qu’il sera possible demain de présenter à l’oral pour les concours des deux cadres d’emplois, est réduit à celles des pays limitrophes de la France (allemand, anglais, arabe moderne, espagnol et italien).
Concernant les ingénieurs, « le gouvernement devrait commencer par préciser ses intentions quant à ce cadre d’emplois, tempête Didier Pirot. Nous ne comprenons pas le projet de scission en deux. Un ingénieur restera toute sa carrière dans le cadre d’emplois des ingénieurs… Quid de la progression de carrière si chère à tous les acteurs de la fonction publique ? »
L’examen des projets de texte « ingénieurs » par le groupe de travail sur les concours a été reporté à début juin, soit après – en principe – la réunion conclusive sur l’avenir de la fonction publique, qui devrait traiter de ces sujets.

Les diplômes universitaires reconnus

A noter enfin : la liste des diplômes éligibles au concours d’ingénieur en chef est supprimée, au projet de la mention d’un diplôme de niveau bac + 5 minimum. « Une commission d’équivalence se prononce actuellement pour les diplômes universitaires, mais cette possibilité est actée dans le projet, ce qui ouvre définitivement la voie aux diplômes universitaires, notamment à la frontière entre le technique et l’administratif, telles que les formations dans le domaine du service d’information géographique (SIG) », souligne Claudie Coste.

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