jeudi 1 août 2013

Un fonctionnaire mis en examen pour un pamphlet sur la fonction publique(ndlr cfdtmpm au pays de Voltaire et d'Hugo ....et de la liberté chérie....!)


Un fonctionnaire de la mairie de Pontault-Combault
 (Seine-et-Marne) a été mis en examen après 
la publication en 2011 d'un pamphlet sur 
la fonction publique, a-t-on appris 
mardi 30 juillet 2013 auprès de son avocate.
La mise en examen de la personne est automatique dans les affaires de diffamation et ne préjuge pas des suites qui seront données au dossier.
« J’ai été convoqué par un juge d’instruction de Melun qui m’a dit que j’étais mis en examen », a confirmé ce cadre de 39 ans qui avait publié en octobre 2011 sous le pseudonyme d’Henri Rouant-Pleuret un livre intitulé « Abruti de fonctionnaire » dans lequel il avait masqué le nom de la municipalité visée.
La ville avait déposé plainte contre X pour diffamation car le livre comprend « une attaque ouverte contre la ville et sa politique, une description médisante de élus car (l’auteur) est injurieux envers ses supérieurs et ses collègues », a expliqué le maire Monique Delessard.
En février 2013, la mairie l’avait déjà mis à pied pour une durée de 18 mois dont 6 avec sursis.
Dans son livre, cet ancien chef de service voulait dénoncer « sur un ton humoristique (…) plusieurs années de harcèlement moral qui se sont finies par une mise au placard » et dire comment fonctionnent « réellement » les administrations, a-t-il expliqué.
Le père de famille, qui dit avoir vendu plus de 5.000 exemplaires de son livre, juge que l’écriture a été un exutoire ». « Ça m’a fait du bien, si c’était à refaire je le referais, mais peut-être dans d’autres conditions, après avoir pris du recul », a-t-il ajouté.
Dans une autre affaire, une employée au conseil régional d’Aquitaine, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, s’était vu infliger en août 2010 dix mois d’exclusion, dont six avec sursis, pour le même motif après la publication en 2010 de son ouvrage « Absolument dé-bor-dée! », un pamphlet sur la fonction publique qui s’était vendu à 400.000 exemplaires.

1 commentaire:

Anonyme a dit…


En France, il y a encore des cas biens pire qui ne sont pas forcément médiatisés.

Au Département du Nord car il dénonçait le harcèlement et le management comportementaliste du directeur juridique, un agent a été révoqué sur un dossier sans preuves matérielles directes, sans respect des droits de la défense (notamment du contradictoire) et pour de soi disant tracts satiriques (Pour comparaison, des agents publics ayant dealé ont vu leur révocation annulée par le juge administratif).

La CFDT locale est au courant.

Et que fait le juge administratif?

Il suit sans faillir le Département, allant même jusqu'à inverser la charge de la preuve pour ce faire et il applique ainsi les règles de procédure anglo- saxonne où c'est au présumé auteur de prouver son innocence.

Justice impartiale?

Certains élus locaux se comportent comme de véritables petits féodaux et laissent faire un management dont la méchanceté gratuite et la bêtise remplacent la compétence.

c'est comme cela dans de nombreuses collectivités locales.

Et quant aux procédures en diffamation, elle servent depuis quelques années aux élus (et à d'autres responsables) pour attaquer des lanceurs d'alerte.

Cela appelle question.