lundi 19 octobre 2009

La propreté en ville: Eh bien parlons-en!

Mais que veulent dire ces discussions
Entre partisans du même mouvement?

La propreté en ville: Eh bien parlons-en!

Renaud MUSELIER, en plein Conseil Communautaire, prend la parole et considère que (Sa, Notre belle) la ville de Marseille n'a jamais été aussi sale!

Commentaire: Juste quelques jours de pluies fortes, ont redonné à la ville
(Un teint de jeune fille de 2600 ans quand même!) Une fraîcheur printanière.

C'est une réflexion que l'on peut se faire. A Marseille, il ne pleut pas suffisamment!
Mais, quand il pleut, c'est la mer qui est polluée, exutoire naturel de la pluie laquelle suit toujours la Loi de la Gravitation.
Or la qualité de l’eau de mer et des plages, ainsi que le traitement de l'eau de pluie est compétence ville de Marseille, tandis que les eaux usées sont compétences Communautaires.
Et à Marseille les réseaux sont souvent unitaires....
C'est à ce dilemme, que nous autres, pauvres observateurs sans Pouvoir (pour autant que nous resterons divisés), sommes conviés à prendre part.
Or, par notre condition de sujet, nous ne pouvons que regarder, et sommes appelés par cette « pseudo démocratie », à exprimer nos « propres opinions ».
Tandis que les Hommes de Pouvoir des Communauté Urbaine &Ville de Marseille (pouvoir que nous leur avons octroyé), se renvoient la balle, pour mieux nous enfumer, et encore plus nous diviser.

Nous savons* bien ce qui va arriver: Une augmentation d'une Taxe existante ou, au pire, la création d'une nouvelle Taxe laquelle viendra encore alourdir les difficultés financière des moins riches d'entre nous.

Nous avons pour nos auteurs, quasi contemporains internationalement connus et appréciés, Marcel PAGNOL et Jean GIONO, les yeux de Chimène.
Et, ceux-là auraient su nous rendre truculent le discours qui s'est passé, par médias interposés.
Donc Renaud MUSELIER en épinglant Eugène CASELLI (vieille revanche...), se voit contré par son ami Bruno GILLES, qui fait semblant de croire ou de comprendre que ce sont leurs alliés objectifs, les Syndicalistes de Force Ouvrière, qui sont indirectement attaqués par le premier.
Donc nous avons au premier plan les trois compères: Renaud, Bruno & F.O., et nous avons en prime un faire valoir Antoine ROUZEAU, qui vient casser du service public en traitant une frange d'éboueurs de: « tire aux flancs *».

Cette bataille entre les compères, tendant à prouver, que seule la disparition du Service Public, peut apporter, à la ville de Marseille, la propreté nécessaire pour devenir, comme de nombreuses autres capitales régionales européennes, la flamboyante et lumineuse Capitale Européenne de la Culture (qu'elle sera durant l'année 2013).
« Ce que nous avons vu à la télévision »

• Dernièrement, sur M6, nous était proposé un reportage, montrant deux équipes de ramassage d'ordures ménagères de la D.P.U..
• L'une consciencieuse, l'autre calamiteuse: la première était officiellement filmée par les « reporters » de la 6, les seconds en caméra cachée. La première rencontrait des difficultés, dont les causes sont bien connues:
• - Stationnement automobiles en dehors des aires réglementaires,
• - Dépôt des encombrants et des ordures à côté de leurs endroits réguliers de stockage,
• Les BONS Agents, Pour parfaire la mission de Service Public, comme lors d'une démarche d'Assurance Qualité ISO 9000, le chef de groupe, après la tournée, rédigeait la note décrivant les difficultés rencontrées et les améliorations à apporter,
• Les MAUVAIS Agents: Équipe de ramassage « caricaturalement » pressée d'en finir avec cette corvée, ajoutant toutes les dérives à la bonne exécution de la mission, avec vitesse excessive (nous aurait-on montré ce film en accéléré?), oubli de certains dépôts, vidage d'une partie de la poubelle sur la chaussée et arrivée au dépôt bien avant l'heure de fin de mission..... (le tout peu crédible).

Si le sujet n'était pas, en ce temps où le service public est menacé, hypersensible, on évoquerait, en les déplorant encore, les difficultés de Renaud MUSELIER, sur les quais du port de Marseille avec les Dockers CGT.
Lui, petit fils de l'Amiral, allant au devant des dockers, avait brutalement rencontré, contre sa volonté, une bande « d'assassins ou de fous téléguidés par on ne sait qui ».

Ce que nous savons, en revanche, c'est notre fragilité face à la volonté affirmée de vouloir casser le Service Public!

Lors de dernier Conseil Communautaire, chacun a voulu « marquer » son territoire, et bien montrer que les querelles intestines s'effaçaient dès lors que l'intérêt communautaire pouvait être fragilisé.

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