jeudi 15 juin 2017

L'affrontement stérile entre patronat et syndicats est "dépassé" et "ringard", a déclaré mardi à Reuters le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, face aux mouvements de mobilisation qui s'organisent contre le projet de réforme du Code du travail:" il est temps de faire valoir un syndicalisme plus moderne. "On a trop souvent pensé en France que la palette du syndicalisme, c'était manifestations, grèves, mobilisations", a-t-il dit. "Ça existe, et on les utilise quand c'est nécessaire, mais il y a aussi propositions, négociations, engagements, contre-propositions." "Il y a une attente des salariés pour un syndicalisme un peu plus constructif qu'il ne l'a été parfois"

La CFDT annonce qu’elle n’ira pas au feu sur les ordonnances

Alors que la concertation sur les ordonnances commence, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, vient de doucher les espoirs d'un front commun syndical nourri par FO. Il a d'ores et déjàannoncé qu'il n'affronterait pas le gouvernement sur le texte. 
L'affrontement stérile entre patronat et syndicats est "dépassé" et "ringard", a déclaré mardi à Reuters le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, face aux mouvements de mobilisation qui s'organisent contre le projet de réforme du Code du travail.
"Le syndicalisme divisé qui se cantonnerait à organiser des manifestations pour faire croire qu'il est d'accord contre quelque chose mais jamais pour quelque chose, je pense qu'il faut que ça s'arrête", a dit Laurent Berger dans une interview.
"Il faut se mobiliser pour des idées", a-t-il poursuivi. "L'affrontement stérile entre d'un côté les syndicats et de l'autre le patronat où la seule issue c'est de se taper dessus, c'est ringard et dépassé."
Pour Laurent Berger, il est temps de faire valoir un syndicalisme plus moderne. "On a trop souvent pensé en France que la palette du syndicalisme, c'était manifestations, grèves, mobilisations", a-t-il dit.
"Ça existe, et on les utilise quand c'est nécessaire, mais il y a aussi propositions, négociations, engagements, contre-propositions."
"Il y a une attente des salariés pour un syndicalisme un peu plus constructif qu'il ne l'a été parfois", a poursuivi le dirigeant de la centrale qui est devenue en avril dernier la première organisation syndicale dans le privé, devant la CGT.

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