par
Marie-Nadine Eltchaninoff
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C’est
une bonne nouvelle pour les agents de la fonction publique, beaucoup
moins pour le dialogue social. Le Premier ministre a annoncé mercredi sa
décision d’appliquer pleinement l’accord parcours professionnel,
carrières et rémunérations (PPCR), alors même que cet accord n’est pas
majoritaire.
Des acquis CFDT
Les agents ont bien failli ne pas voir la couleur des augmentations et des autres améliorations négociées pour eux ces derniers mois. En l’occurrence, les mesures seront donc bel et bien mises en œuvre, à compter de 2017 comme prévu. Cela se traduira, à l’embauche, par 500 euros de plus sur l’année pour les catégories C, les moins diplômés de la fonction publique, 1000 euros supplémentaires pour les catégories B, 1 500 euros pour les catégories A, parmi lesquelles les enseignants et les ingénieurs. Les carrières seront plus longues, mais présenteront une progression plus motivante, avec un engagement pour que les catégories C passent au moins deux grades, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les mobilités seront favorisées, une partie du régime indemnitaire (les primes) intégrées au régime indiciaire (traitement ou salaire de base). Ce sont là des revendications fortes de la CFDT.
L’accord prévoit enfin la tenue d’un rendez-vous salarial, au plus tard à la fin du premier trimestre 2016 qui devrait être l’occasion de parler de la revalorisation du point d’indice, gelé depuis 2010.
Seules les organisations signataires de l’accord participeront au comité de suivi. Les agents peuvent compter sur la CFDT pour veiller au respect de leurs intérêts.
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